Wikipedia :
La procrastination, du latin pro et crastinus qui signifie « demain », est la tendance à remettre systématiquement au lendemain quelques actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.
Cette section est une ébauche. Je rédigerais cette partie demain
Arrangez-vous pour réaliser au minimum une chose, si possible tangible, par jour. Cela peut être de passer un coup de téléphone, d'envoyer un email, de faire la vaisselle, d'obtenir l'accord de quelqu'un. Il faut obtenir un résultat, et pouvoir dire : aujourd'hui, j'ai obtenu ça.
Achetez-vous un petit carnet, que vous appellerez le déprocrastinateur, et notez dedans, chaque jour, trois à six choses à réaliser le lendemain. Chaque soir, rayez-ce que vous avez réalisé. Notez des tâches simples, réalisables dans la journée.
Envoyez chaque soir un message (par exemple un email) à quelqu'un d'important pour vous (voire à plusieurs personnes importantes pour vous) indiquant ce que vous allez faire le lendemain. Et le lendemain soir, envoyez un autre message indiquant ce que vous avez fait, ce que vous n'avez pas fait, et pourquoi.
La durée pendant laquelle cette méthode peut être utilisée dépend beaucoup de la capacité des destinataires du message à vérifier que vous faites vos actions, au lieu de classer le message sans le lire.
Trouvez quelqu'un en compagnie de qui faire vos tâches. Si vous n'habitez pas ensembles, vous pouvez alterner, un jour chez l'un, un jour chez l'autre, pour travailler à chaque fois sur les tâches à réaliser là où vous êtes.
La méthode Get Things Done a donné lieu à de nombreuses publications. Ici, seul le principe général est décrit.
L'élément déclencheur est “quelque chose” (un truc à faire, un email/courrier/coup de téléphone reçu, une alarme quelconque, etc). A partir de là, le traitement est le suivant :
Faites la liste de vos valeurs, et de vos priorités. Si vous avez du mal à identifier vos directions de vie, essayez, pour chacun des domaines suivants, de savoir ce que vous voulez faire dans ce domaine, et quelle importance il a pour vous (sur une échelle de un à dix) :
Faites une liste de vos tâches, par exemple sous la forme d'un fichier Excel. Pour chaque tâche, voyez si elle correspond à une de vos directions de vie (notez la tâche sur une échelle de 0 à trois, 0 aucune importance, 3 priorité absolue). Puis calculez pour cette tâche sa priorité globale : Note de la tâche, de 0 à 3, multipliée par l'importance de la direction de vie, de un à dix.
Par exemple, si la tâche “inscrire mon fils au judo” est très importante (note = 2) par rapport au domaine Rôle Parental, et si le domaine Rôle parental a une importance de huit (sur une échelle de un à dix), alors la priorité globale de la tâche “inscrire mon fils au judo” est de 2 fois huit = 16
Si la tâche “apprendre l'anglais” est très importante (note = 2) pour le domaine Travail / carrière (importance cinq) et est importante (note = 1) pour le domaine Education / perfectionnement (importance quatre), alors la priorité globale de la tâche “apprendre l'anglais” est de 2*cinq + 1*quatre = 14
Commencez par réaliser les tâches dont la priorité globale est la plus élevée.
Si vous êtes perfectionniste, vous avez du mal à ne pas faire une chose parfaitement. Du coup, la réalisation parfaite d'une tâche paraît être un gros chantier, y compris émotionnel. Entraînez-vous à bâcler.
Dans votre liste de tâches, prenez-en une dont le résultat n'est pas très important pour votre vie, et bâclez là. Estimez le temps qu'il vous faudrait pour la faire, divisez ce temps par deux, et faites la tâche sans stresser. Essayez de faire de l'à peu près. Acceptez l'échec (si c'est pas bien fait, il se passe quoi ?).
Obligez-vous à faire des choix très vite. Il vaut mieux se tromper que perdre un temps précieux.
Constatez que ce que vous avez fait “à peu près” est souvent vu par les autres comme “bien fait”.1)
Vous avez un gros chantier, et vous n'arrivez pas à vous y mettre ? Fractionnez-le en beaucoup de tâches élémentaires. A intervalles réguliers, forcez-vous à faire une des tâches élémentaires.
Vous pouvez fractionner dans le temps. “Cette tâche m'ennuie, je vais m'y mettre dix minutes, mais pas une de plus, je m'arrêterais là où j'en serais”. Prenez un chronomètre. Travaillez sérieusement pendant dix minutes sur la tâche à réaliser, puis arrêtez. Vous reprendrez demain, passez à autre chose.
Dabrowski et le concept d'hyperstimulabilité